Votre microscope atmosphérique intégré : œil pour œil !

Pour observer les particules et molécules en suspension dans l’atmosphère, voir ce que nous respirons et avalons, il suffit de se mettre un tissu devant les yeux, un pull en laine par exemple, devant une lumière vive, comme le soleil. Un phénomène optique se produit alors qui nous permet d’observer l’eau devant notre pupille oculaire au microscope, avec nos propres yeux, oui, nos yeux à nous.

Cela demande un peu de patience et de concentration pour ajuster sa vision. On regarde dans les petites boules de lumière qui transparaissent à travers les fibres du tissu. Il faut avoir les yeux un peu dans le vague, comme si on rêvassait. Attention à ne pas voir trop de lumière, surtout face au soleil… Il faut seulement voir comme une myriades de boules de Noël. Et…

Cela fait des années que je fais cela. Habituellement on ne voit pas grand chose : quelques poussières rares qui passent, bousculées par les clignements des yeux.

Oh, en ce moment, on peut apercevoir, plein de nouvelles choses : des filaments translucides, parfois en pelote, avec des petites boules, un peu comme de courtes guirlandes avec de petites billes, une ou deux, parfois plus, ou aucune. On dirait du mycélium… ou des polymères ? On peut même voir parfois de microscopiques toupies qui tournent à un rythme régulier… Peut-être hertzien ? Bizarre, vous avez dit bizarre ? Comme c’est étrange…

Faites l’expérience si vous ne connaissez pas cette méthode pour observer ce que l’air ambiant dépose, notamment dans nos yeux, ou voir ce que certains mettent dans notre atmosphère… ?

Je pense qu’à travers le suaire de Turin, ça marche du tonnerre de Dieu…

Something is watching you ! (ou washing ? A vous de voir…). Levez les yeux !